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Nicolas Théry, président de la FBF, s’est prêté à l’interview rétrospective / prospective du 1er Revue Banque de 2022

Nicolas Théry, président de la FBF, s’est prêté à l’interview rétrospective / prospective du 1er Revue Banque de 2022

Président de la FBF pour la première fois, cette interview a été, pour Nicolas Théry, l’occasion de rappeler l’efficacité collective de l’industrie bancaire, qui a su montrer l’utilité de son modèle relationnel et territorial pendant la crise sanitaire.

Les mesures massives, comme le PGE, et l’approche individuelle, au plus près de chacun des clients, a prouvé la pertinence des fondamentaux de notre métier : le suivi, l’accompagnement, le soutien, la vigilance à l’égard des clients. « Le bilan de cette crise, c’est que le financement bancaire est une excellente méthode de financement parce que solide et stable. »

Les banques françaises sont solides et rentables, et comme toute industrie, elles sont soucieuses de leur compétitivité. « L’enjeu, c’est d’investir de manière intelligente, à bon escient pour favoriser le développement d’activités permettant un meilleur financement de l’économie ». L’avenir est aux coopérations accrues, et « face à la révolution industrielle que nous vivons, les frontières de la concurrence et de la coopération ont bougé ». Mais ceci ne doit pas se faire au détriment de la sécurité des systèmes.

Nous devons préserver notre modèle de banque relationnelle et territoriale, et œuvrer pour que la finalisation de Bâle 3 n’entrave pas le financement efficient de l’économie, notamment de la transition écologique et numérique, et plus globalement pour que la « micro régulation » ne nous empêche pas d’avoir un modèle tant solide que dynamique. Dans ce cadre, la présidence française de l’Union Européenne sera un moment important, pour le financement de l’économie, et la compétitivité de l’Europe.

Pour (re)lire l’interview.

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