Derniers chiffres du financement des entreprises

Vous trouverez en téléchargement les chiffres du financement des entreprises à fin mars 2025.

• Les entreprises françaises ont confirmé leur résilience en 2023. Leur taux de marge a globalement résisté tandis que leur taux d’endettement a diminué, en particulier grâce aux renforcements des capitaux propres. La trésorerie des PME s’est érodée mais reste à un niveau bien supérieur à l’avant-crise Covid. Ce constat vaut aussi pour les ETI, qui, au global, affirment leur solidité.

• Ces derniers mois, la résistance des entreprises françaises faiblit néanmoins. Dans un contexte économique mondial morose, elles ont vu leurs carnets de commandes se réduire nettement. Les délais de paiement ont suivi le même mouvement de dégradation. En outre, le nombre de défaillances sur un an (66.379 unités à fin mars) est depuis plusieurs mois supérieur à sa moyenne d’avant-Covid (59.342 sur la période 2010-2019).

• Malgré les turbulences, l’accès au financement des entreprises françaises apparaît résilient. La croissance annuelle de l’encours des crédits aux entreprises en France (+2,2% en mars) demeure élevée, soutenue par des taux plus favorables (taux moyen de 3,90% en France en mars contre 4,08% en zone euro appliqué aux nouveaux crédits aux PME). Dans le détail, la progression des crédits d’investissement reste soutenue (+3,4%, 993 Mds€) tandis que la contraction des crédits de trésorerie se poursuit (-1,6%, 307 Mds€). Par ailleurs, l’endettement des entreprises françaises, majoritairement à taux fixes et à maturité longue, est moins impacté par la hausse des taux d’intérêt qui restent, en France, inférieurs à la moyenne de la zone euro (3,90% vs. 4,08% pour les PME ; chiffre à fin mars).

• Enfin, en France, ainsi que dans le reste de la zone euro, les banques constatent une légère baisse de la demande de crédits des entreprises au 1^er trimestre 2025. Pendant cette même période, 96% des PME ont obtenu en totalité ou en grande partie les crédits d’investissement souhaités et 84% les crédits de trésorerie demandés