Communiqués de presse

Tarifs bancaires : réaction de la FBF à l’enquête annuelle de l’association de consommateurs CLCV

Tarifs bancaires : réaction de la FBF

La FBF note que les profils dressés par la CLCV sont basés sur des hypothèses de consommation. Or nous découvrons, en regardant dans le détail de cette enquête, que la CLCV a fait évoluer la composition de ses paniers, et a écarté des établissements. De plus, nous identifions des incohérences. Par exemple, le coût du profil « consommateur moyen » apparaissait en 2024 de 147 euros, il est diminué à 134 euros en 2025. Pourtant, le rapport indique une hausse du coût du profil « consommateur moyen » de +5,29%.

Par ailleurs, si l‘on se fonde sur les évolutions tarifaires évoquées par la CLCV, cela représenterait pour :
– Le « petit consommateur » : +3,61 euros par an soit +30 centimes par mois
– Le « moyen consommateur » : + 6,78 euros par an soit +57 centimes par mois
– Le « gros consommateur » : + 8,03 euros par an soit + 67 centimes par mois

En toute hypothèse, les évolutions méthodologiques rendent l’analyse difficile à commenter. La FBF propose de se référer plutôt aux travaux de l’Observatoire des Tarifs Bancaires (OTB) du Comité consultatif du secteur financier (CCSF) qui sont produits collégialement par l’ensemble des acteurs professionnels et associations de consommateurs pour apporter une vision rigoureuse fondée sur une méthodologie agréée et stable dans le temps.

Le rapport de l’Observatoire des tarifs bancaires 2024 a, pour sa part, illustré il y a moins de 3 mois la trajectoire modérée d’évolution des tarifs bancaires dans le contexte de forte inflation générale qui a marqué les 2 dernières années.

Entre juin 2022 et juin 2024, l’évolution des tarifs bancaires a été moitié moindre que l’évolution moyenne des prix à la consommation. En 2024, les services financiers représentent 0,43% du panier de biens et services suivi par l’indice des prix à la consommation de l’INSEE.

Pour la deuxième année consécutive, le rapport a mis en évidence l’action proactive des banques en direction des ménages identifiés en situation de fragilité financière avec notamment la baisse des tarifs pour l’offre spécifique (OCF) et également des frais d’incidents appliqués aux clients détenteurs de cette offre.

Elles proposent une offre spécifique et protectrice, pour 1€ par mois le plus souvent, déjà choisie par un million de personnes financièrement fragiles. Les bénéficiaires de cette offre ont en plus des frais d’incidents bancaires plafonnés à 20 € par mois et 200 € par an, mais dans la majorité des banques ces plafonds sont même à 0€ comme le montre l’OTB.

Enfin, 1 agence bancaire sur 3 en Europe est située en France : c’est la preuve de la capacité du secteur à accompagner les clients en proximité, au plus près de leurs besoins, tout en continuant d’innover dans les canaux à distance, pour satisfaire leur double besoin d’humain et de digital.

Le nombre d’agences bancaires en France s’établit à 33.526 unités à fin 2023 (contre 34.298 à fin 2022 et 35.691 à fin 2021). Les banques maintiennent en France un réseau territorial parmi les plus denses de la zone euro.

Il est essentiel de se rapprocher de son conseiller bancaire qui pourra apporter des éclairages sur les offres existantes.

Les clients peuvent également se référer au site officiel de comparaison des principaux tarifs banque par banque : Les principaux tarifs bancaires | Site officiel d’information .

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