Communiqués de presse
En 2024 les banques françaises ont continué à recruter massivement, avec 38.600 embauches, tout en observant un recul du nombre de départs (-6%). Le nombre d’alternants continue quant à lui sa progression avec 19 800 à fin 2024 (+ 0,5%).
Avec 373.600 salariés (CDI + CDD + alternants) dont 190.100 pour les banques AFB, le secteur bancaire enregistre une baisse maitrisée de ses effectifs de – 0,7%, après avoir connu une hausse en 2023. Il représente ainsi près de 1,7% de l’emploi salarié privé en France et conforte ses marqueurs de pourvoir des emplois pérennes, très qualifiés, mixtes et inclusifs.
Avec 373.600 salariés à fin 2024 dans les banques adhérant à la Fédération bancaire française (FBF) représentant près de 1,7% de l’emploi salarié privé, le secteur bancaire français est un employeur majeur.
En 2024, les banques françaises ont embauché 38.600 salariés, dont 18.600 pour les banques AFB. Parmi ces 18.600, 14.200 sont des embauches en CDI soit plus de 76% des recrutements (vs. 66% en 2017 et une moyenne nationale à 16%). Les CDI représentent plus de 98% des emplois dans le secteur.
Le turn-over connait une nouvelle baisse en 2024 (8,4%) par rapport à 2023, toujours nettement inférieur au niveau national (21%).
Avec près de 57% de femmes, la banque est un secteur qui promeut la parité : la part des femmes dans les recrutements est de 49,5%, dont une sur deux est embauchée au statut cadre. 50,5 % des cadres sont des femmes en légère progression par rapport à 2023 et en hausse de 2,2 points depuis 2018. Elles représentent 59,2% des promotions.
Par ailleurs, c’est un secteur où les emplois sont qualifiés (73% de cadres, +18,1 points depuis 2012), et ouvert aux différents niveaux de diplômes. En effet, les recrutements CDI vont de Bac +4 / 5 et + (54%) à Bac +2 / 3 (36%) et 10% sont inférieurs à Bac + 2.
Les métiers de la relation client représentent près de 56% (+2 points) des recrutements CDI marquant ainsi la dynamique de développement des banques. Ces emplois sont ancrés partout en France, la proximité territoriale étant une marque de fabrique des banques française, et un enjeu majeur de son modèle relationnel. Les banques maintiennent leur profil d’entreprises de haute technologie avec toujours une forte proportion de recrutements dans le secteur de l’informatique (12,9%). Les recrutements de la conformité et des risques restent stables à 8,8% tandis que ceux du back office (3,9%) enregistrent une légère diminution (-0,6 point).
En 2024, les banques françaises ont encore augmenté leur niveau d’alternants passant de 19.700 à 19.800, tout en maintenant un taux de transformation dans l’entreprise d’accueil de 38%. Le taux d’insertion des alternants dans le secteur bancaire s’élève à 85% (incluant les poursuites d’études en apprentissage).
Pour la seule branche AFB, on compte 10.800 alternants (vs 10.400 alternants en 2023) ainsi que 6 800 jeunes accueillis en stage et 490 jeunes dans le cadre d’un Volontariat International à l’Etranger. Parallèlement à cela, près d’un recruté sur deux a moins de 30 ans, soulignant la volonté des banques d’offrir des parcours professionnels dynamiques et variés. Ainsi, le taux de promotion reste élevé à 8,3%, en particulier chez les non-cadres à 13,3%.
Des partenariats (APELS, each One) contribuent à l’insertion professionnelle de jeunes issus de quartiers prioritaires ou de réfugiés qualifiés.
Les politiques seniors des banques, souvent dans le cadre d’accords collectifs dédiés, contribuent quant à elles au relèvement progressif de l’âge des départs qui s’établit en 2024 à 62,9 ans (+2 points depuis 2012). La part des recrutements des 50 ans et plus représente 6,6% des recrutements en progression de 2,2 points par rapport à 2018.
Pour Maya Atig, Directrice générale de l’AFB et de la FBF : « En 2024, les banques ont maintenu des politiques de recrutement actives tout en maintenant leurs standards d’emplois de qualité et de haut niveau, assurant la parité et offrant des parcours de carrière promotionnels. Acteurs majeurs de la formation et de l’insertion, les banques ont consacré 4,3 % de leur masse salariale à la formation de leurs salariés, soit plus de 6 millions d’heures représentant 34 heures de formation par an et par salarié sans oublier leurs 19800 alternants dont plus de 1 sur 4 sont issus des quartiers prioritaires de la ville. Ces chiffres démontrent à quel point les banques sont, partout sur le territoire, des acteurs d’intégration et d’évolution. »
Chiffres clés et évolution de l'emploi dans la banque en 2024
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