Les banques françaises fers de lance de la lutte contre la fraude

Avec le renforcement de la sécurité des moyens de paiement, notamment du fait de la mise en place de l’authentification forte, les escrocs ont commencé à sophistiquer les tentatives d’arnaques auprès des Français. Face à cela, les banques françaises, pour qui la sécurisation des données et des fonds de leurs clients est une priorité, ont entrepris un certain nombre d’actions.

• Après plusieurs mois d’échanges au sein d’un groupe de travail ad hoc, constitué d’associations de consommateurs, des banques, de la Fédération bancaire française, de médiateurs, de l’ACPR, de la Banque de France et de la Direction générale du Trésor, l’Observatoire sur la sécurité des moyens de paiement (OSMP) a validé 13 recommandations autour de la fraude qui devraient permettre de simplifier son remboursement, renforcer la lutte contre celle-ci ainsi que la sensibilisation des consommateurs. La profession bancaire accueille favorablement ces recommandations.

• Pour aller plus loin, la profession bancaire a entrepris d’accompagner ces recommandations de mesures visant à améliorer les process existants de traitement et d’information clientèle. Déployées prochainement par les établissements, elles auront notamment pour objectif de préciser les informations et les messages transmis aux clients afin de ne leur laisser aucun doute sur la nature de l’action effectuée lors de la réalisation de certaines opérations, en particulier sur leur application bancaire.

• La politique des banques en matière de sécurité des moyens de paiement a un triple axe : préventif, curatif et répressif. En complément de toutes les actions de sensibilisation menées par les banques auprès de leurs clients, la Fédération bancaire française a lancé le 22 avril une grande campagne de prévention en presse écrite, radio et sur Internet. Les recommandations adoptées par l’OSMP vont permettre également de travailler sur les axes préventif et curatif. Les banques, en lien avec les autorités, mènent de nombreux travaux sur l’axe répressif.

Pour Maya Atig, Directrice générale de la FBF : « La sécurité des données et des fonds des clients est une priorité absolue pour les banques. Ces recommandations de l’OSMP viennent compléter une stratégie multiple de la profession, de la prévention à la poursuite des auteurs d’escroqueries. La vigilance des consommateurs est également centrale et c’est pourquoi la profession est particulièrement active dans la sensibilisation et l’information ; leur renforcement est ainsi un axe central de notre action. La mobilisation de toutes les parties prenantes est essentielle dans la lutte contre la fraude et nous nous félicitons qu’à ce sujet le rôle des acteurs du secteur des technologies et de l’information ait été souligné ».