Interventions
L’économie a été durement touchée par la crise sanitaire. Néanmoins, il faut rester optimistes : aujourd’hui, 90% de l’économie est revenue à son niveau d’avant-crise. Certains secteurs sont toujours en grande difficulté, mais ils sont moins nombreux. Les banques seront, avec l’Etat, présentes pour eux et continueront à les soutenir. Les banques en ont la capacité, et il ne faut pas l’oublier : « Cette crise n’est pas une crise économique, c’est une crise sanitaire. Il n’y a pas de faiblesse dans l’économie. L’économie attend d’être libérée. »
L’une des forces du modèle bancaire français est de conjuguer traitement personnalisé et mécanismes de soutien massifs. C’est ce qu’a rappelé Philippe Brassac notamment lorsqu’il a évoqué les moratoires : « La disparité et l’hétérogénéité de l’économie aujourd’hui méritent autre chose qu’une mesure systématique, aveugle des situations individuelles. Il faut un traitement personnalisé pour tous, c’est le rôle du banquier (…) : faire en sorte que nous accordions tous les moratoires qui sont nécessaires à ces entreprises toujours aujourd’hui pénalisées par les mesures de confinement ou de limitation de l’activité. »
Proximité, dispositifs massifs et quasi-automatiques, mais aussi cas par cas, « la qualité du modèle de la banque à la française, la proximité à la fois territoriale, mais aussi relationnelle, permettent d’apprécier les situations avec cette convergence d’intérêt, qui consiste à aider tout un chacun à pouvoir passer cette crise. » Les banques soutiennent l’économie depuis le début de la crise sanitaire. Elles ont la capacité de le faire, elles sont solides : « Définitivement, le système bancaire français notamment fait partie de la solution, ne fait pas partie du problème, nous avons la solvabilité nécessaire, nous avons les provisions qui avaient déjà été constituées, (…) notre solidité aura été préservée, nous avons cette capacité à être enrôlés des mesures d’Etat pour soutenir l’économie. »
Pour (re)voir : https://bit.ly/2Nf1oRL
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