Communiqués de presse

Réaction de la FBF à la publication du rapport 2025 de l’Observatoire des tarifs bancaires

Femme d’affaires analysant le rapport 2025 de l’Observatoire des tarifs bancaires

Le rapport de l’Observatoire des tarifs bancaires (OTB) 2025 confirme la trajectoire maîtrisée dans le temps des prix des services bancaires. Sur cinq ans, de juin 2020 à juin 2025, les prix des services financiers ont progressé de 8 % alors que l’inflation progressait de 15 %. Sur 10 ans, l’évolution est également de plusieurs points sous l’inflation générale. La dernière année comporte donc un impact différé de la période post-COVID alors que ces prix ont été protégés par les banques pendant les années de forte inflation.

Au sein du panier de biens et services consommés par les ménages français, analysé par l’Insee pour calculer l’inflation, les services bancaires ne représentent que 44 centimes pour 100 euros de dépenses. Les prêts sont hors champ, mais relevons que le taux d’intérêt moyen des nouveaux crédits immobiliers en France est parmi les plus bas de la zone euro selon la BCE, nous sommes en outre le pays où la quasi-totalité des crédits sont à taux fixe et où les mensualités sont donc stables sur 10, 20 ou 25 ans, selon la durée du crédit.

L’évolution annuelle mesurée par l’OTB s’explique par deux facteurs clés dans les charges des banques : les systèmes d’information et le capital humain.

  • investissements informatiques : l’indice Syntec (servant souvent à la révision des prix des contrats informatiques, numérique, de formation) a augmenté de plus de 2 % entre mi 2024 à mi 2025 et plus de 5 % en 2 ans. Ces investissements informatiques ont permis aux banques d’assurer la sécurité des données et de milliards d’opérations de paiements des clients, et d’offrir de nouveaux services gratuits et de qualité comme Wero, les virements instantanés, l’Iban Check.
  • la rétribution des 375 000 salariés et apprentis des banques, financement de leurs évolutions et formation : salaires + 7,5 % en 2 ans (branche AFB).

Les banques françaises ont par ailleurs poursuivi chacune leur engagement en faveur des publics fragiles financièrement :

  • 99 établissements sur 101 proposent l’Offre Clientèle Fragile (OCF) à un prix mensuel inférieur ou égal à 1 euro, soit trois fois moins que le plafond réglementaire.
  • 57 établissements ne facturent aucun frais d’incident aux bénéficiaires de l’OCF, et 64 ne leur prélèvent aucune commission d’intervention.

Une accessibilité bancaire effective couplée à une proximité relationnelle et des services bancaires innovants et sécurisés pour tous, restent la marque de fabrique des grandes banques françaises.

La lisibilité des tarifs, assurée par des supports normalisés et des outils comme l’Observatoire des Tarifs Bancaires, permet aux clients de comparer facilement les offres et de faire jouer la concurrence : les ouvertures de compte montrent que c’est une réalité.

Les banques sont un secteur économique essentiel, auprès des ménages comme des entreprises, pour les services du quotidien comme pour les projets d’investissement (immobilier, équipement…).

Le cas échéant voici en chiffres des évolutions de prix de quelques services du DIT :

+ 15 centimes par mois en 2025 pour les frais de tenue de compte mais seulement +23 centimes par mois par rapport au prix moyen de 2017

+1,25 euro par an pour une carte à débit différé en 2025 mais seulement +23 centimes par rapport au prix moyen de 2017

+ 1 centime pour le premier retrait payant en 2025 mais + 9 centimes par rapport au prix moyen de 2017 »

Benoît DANTON

bdanton@fbf.fr

06.73.48.80.40

Clara DELMOTE

cdelmote@fbf.fr

06.31.06.60.39

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