Communiqués de presse
Hausse du financement des énergies renouvelables et des encours verts et durables. Pour 1 € de financement de la production d’énergies fossiles, 2,6 € financent les énergies renouvelables et 12 € des crédits verts et durables
Les banques Françaises amplifient leur dynamique d’orientation des flux financiers contribuant à la transition énergétique. Elles financent de plus en plus massivement les projets de transition de leurs clients, entreprises, collectivités ou particuliers. Elles publient en ce sens leur étude annuelle de référence qui dresse les évolutions de leurs financements et de leurs actions* :
Face à l’urgence climatique, les banques françaises accélèrent le financement de la transition de l’ensemble des secteurs économiques. Leurs encours de crédits verts et durables atteignent 471 Mds€ en 2024. Les banques déploient des solutions financières pour accompagner la transition de leurs clients dans tous les secteurs de l’économie : énergie, industrie, transport (véhicules propres et projets d’infrastructures bas-carbone), immobilier (résidentiel, commercial, bâtiments publics), etc.
En matière de financement des énergies renouvelables, les banques françaises s’inscrivent dans une dynamique de place exemplaire qui les positionne comme les leaders mondiaux. Leurs encours dans les énergies renouvelables s’établissent à plus de 96 Mds€ en 2024, soit une croissance de 28% par rapport à 2023. Creusant l’écart avec leurs homologues outre-Atlantique, les banques françaises se classent parmi les 10 meilleurs acteurs mondiaux du marché des financements de projets d’énergies renouvelables.
Elles accompagnent également leurs clients via l’arrangement d’obligations vertes et durables. Sur ce marché également, elles figurent parmi les leaders mondiaux, avec 102 Mds€ structurés pour le compte de clients au cours de l’année 2024.
Comme elles s’y étaient engagées en 2021, en affirmant leur ambition de contribuer à financer l’atteinte de la neutralité carbone nette mondiale à l’horizon 2050, les banques françaises ont publié des trajectoires de décarbonation parmi les plus ambitieuses au monde pour tous les secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre (notamment pétrole et gaz, charbon thermique, production d’électricité, construction automobile, production de ciment et d’acier…). Elles sont maintenant entrées pleinement en phase de mise en œuvre de ces trajectoires et de suivi de ces efforts de décarbonation de leurs portefeuilles.
Pionnières dans la sortie des énergies fossiles, le poids de ce secteur dans les bilans des banques françaises se situe désormais à des niveaux très faibles : 0,02% pour le charbon thermique, alors que celui-ci représente encore 27% de l’énergie consommée dans le monde et 45% de la production d’électricité et de chaleur mondiale, et que sa production a augmenté de 2% en un an (source : AIE). Le poids des hydrocarbures ne représente plus que 0,36% du total de leurs bilans, en baisse de 15% en un an, alors qu’en 2023 le pétrole et le gaz fossiles représentent encore 52% de l’énergie consommée dans le monde et que leur production a augmenté de 2% en un an (source : AIE).
Aucune banque française ne figure dans le top 10 mondial du financement des énergies fossiles établi par Bloomberg.
Pour Nicolas Namias, président du directoire de BPCE et président de la commission climat et biodiversité de la FBF : « Les banques françaises, en réponse au défi majeur de la transition environnementale, ont engagé depuis plusieurs années une adaptation de leurs politiques de financement et intensifient leurs efforts dans ce domaine. Leur engagement dans la transition répond à un triple objectif : que leurs actions soient énergétiquement efficaces, économiquement responsables et socialement acceptables. A l’échelle mondiale, les banques françaises sont parmi les plus mobilisées, comme le démontrent les indicateurs de référence que publie aujourd’hui la FBF. Sur un an, nous enregistrons une augmentation de 27% des crédits verts et durables aux bilans des banques et une réduction de 15% de la part des financements fossiles, déjà à un niveau très faible. Nous prouvons ainsi notre capacité à réduire activement l’empreinte environnementale de nos bilans et à jouer pleinement notre rôle de partenaires de la décarbonation de l’ensemble de l’économie. »
* Les éléments publiés proviennent des six plus grandes banques françaises. Les méthodologies de comptabilisation des activités de financement en faveur de la transition progressent et s’harmonisent année après année, notamment suite au partage de bonnes pratiques et aux contraintes réglementaires. Cette amélioration continue conduit à des ajustements dans certaines méthodologies de calcul d’une année sur l’autre.
Communiqué de presse – Les banques françaises et la lutte contre le changement climatique (PDF)
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Les banques françaises leaders du financement de la transition écologique : principales avancées 2024 (PDF)
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