Industrie bancaire française
La FBF a pris connaissance des propos du rapporteur général du budget au Sénat lors de la conférence de presse tenue hier, après le contrôle réalisé au ministère de l’économie et des finances sur l’application de la loi de finances 2025.
La FBF récuse avec fermeté les termes et insinuations calomnieuses employés à l’endroit de la profession bancaire, qui ne sont pas acceptables et qui nuisent à la qualité et la clarté du débat public. Ces termes jettent l’opprobre sur une profession responsable et engagée chaque jour au service de l’économie française. La FBF a pour mission de dire les choses et de faire valoir ses positions, afin d’apporter les éclairages nécessaires aux décideurs publics, en se fondant sur la réalité et les besoins de l’économie. Elle le fait en toute transparence et continuera à le faire avec force.
Les propos tenus empêchent d’avoir un débat de qualité, informé par la réalité des faits et des opérations économiques. Les propositions de la profession sur le cadre juridique applicable aux dividendes sur actions françaises s’appuient sur le besoin de mécanismes clairs et opérants. L’objectif est de permettre aux entreprises cotées sur la place de Paris de disposer d’un cadre sûr et praticable, pour que la cotation de leurs actions, la profondeur et la liquidité des marchés financiers où les titres s’échangent entre investisseurs, ne soient pas pénalisées
A un moment où le renforcement des marchés de capitaux en Europe est une priorité et où un climat de confiance est absolument indispensable pour investir pour l’avenir, il est essentiel que la place française ne soit pas entravée par rapport autres places financières, au détriment de notre souveraineté.
La FBF appelle donc à ce que des échanges constructifs soient menés dans le respect de chacun, comme elle veille à le faire en toutes circonstances auprès de ses interlocuteurs.
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