Formation des salariés dans la banque : une augmentation des heures de formation en 2024

L’Association Française des Banques (AFB) publie son Rapport Formation 2024, soulignant une fois encore un investissement continu et croissant du secteur pour la formation professionnelle. Avec plus de 550 millions d’euros alloués à la formation (soit une augmentation de 20 millions d’euros par rapport à 2023) pour les banques AFB, représentant 4,3 % de leur masse salariale, la profession continue de démontrer son engagement à accompagner ses collaborateurs dans l’évolution de leurs compétences.

Principaux chiffres :

• 4,3 % de la masse salariale
• 550 millions d’euros consacrés à la formation, en augmentation de 20 millions d’euros par rapport à 2023
• 5,7 millions d’heures de formation, contre 5,5 en 2023
• Une moyenne de 32,4 heures de formation
• 7 700 nouveaux contrats d’alternance signés, dont 95 % en apprentissage
• 10 800 contrats en cours au 31 décembre 2023
• Taux d’insertion professionnelle à 6 mois : 87 %, en hausse de 2 points vs 2023

En 2024, la quasi-totalité des salariés de la branche AFB a bénéficié d’au moins une action de formation. Cela a notamment été permis par le déploiement de la digitalisation des formations qui permet désormais de proposer des formats pédagogiques variés, avec par exemple le développement des « classes virtuelles/asynchrones », alternative aux sessions en présentiel. En 2024, ce sont ainsi près de 5,7 millions d’heures de formation qui ont été consacrées aux salariés de la banque.

Des formations dans tous les métiers

En 2024, les parcours métiers poursuivent leur progression, avec une hausse de salariés formés (76% en 2024 versus 71% en 2023) et du volume d’heures de formation.

Les formations règlementaires ont concerné 96% des salariés, par rapport à 93% en 2023.

Un engagement pour la formation des jeunes

En 2024, le secteur bancaire continue de valoriser l’insertion professionnelle des jeunes via l’alternance, dont 7 700 nouveaux contrats signés pour les banques AFB. Ce chiffre porte à 10 800 le nombre total de contrats d’alternance actifs en fin d’année, marquant une croissance continue de la présence des jeunes dans la profession qui totalise près de 20.000 alternants.

Le secteur bancaire continue également de se distinguer par son engagement envers les jeunes, avec plus de 8 apprentis sur 10 préparant un diplôme dans les domaines clés du secteur.

Les efforts d’insertion sont renforcés par une politique d’inclusion, avec 24,5% d’apprentis issus de quartiers prioritaires (QPV), mettant en avant l’engagement du secteur en matière de diversité.

Enfin, le taux de transformation de ces contrats en embauche est maintenu à un niveau stable, avec 29 % des alternants intégrés dans leur entreprise d’accueil à la fin de leur formation et un taux d’insertion professionnelle à 6 mois de 87%.

Un renforcement de l’accompagnement des séniors tout au long de leur carrière

Le secteur bancaire accentue son soutien envers les seniors dont le volume horaire de formation heures de formation en 2024 a augmenté de plus de 8 heures.

En moyenne, les salariés de 45 ans et plus ont suivi 32,4 heures de formation. Cet investissement se traduit par des parcours de formation couvrant un large éventail de thématiques, notamment le réglementaire, les parcours métiers, et la conformité/risques, offrant aux collaborateurs expérimentés les compétences nécessaires pour s’adapter aux évolutions du secteur.

Cette politique proactive met en lumière l’engagement de la banque à renforcer l’employabilité des seniors, valorisant leur expertise et facilitant leur évolution professionnelle.

Pour Maya Atig, directrice générale de l’AFB : « La banque est en constante transformation. La formation est donc un enjeu majeur pour nous. Accompagner les salariés, à tous les moments de leur carrière, dans le renforcement et l’évolution de leurs compétences, est au cœur de notre politique d’emploi. Avoir un engagement massif en faveur de l’apprentissage contribue à briser le plafond de verre de l’accès des jeunes les moins favorisés aux études supérieures et donc à la promotion sociale essentielle pour notre cohésion. L’effort de formation contribue à l’ascenseur social, c’est une fierté de notre secteur. »